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Claude ALMA
Démarche artistique - Claude Alma
La démarche de Claude Alma s’articule autour de 3 axes :
L ‘axe originel de recherche de Claude Alma réside en la création de conditions d’écoute singulières. Pour ce faire, il a conçu et réalisé des modules architecturaux, sorte d’auditoriums transitoires ou pavillons sonores. La configuration et le dispositif de ces modules sont adaptés spécifiquement au type et à l’origine des sons diffusés.
La notion de refuge, d’espace protégé, soustrait aux « affaires terrestres », à la fois ouvert et intime y est très présente et le conduit à mener des projets environnementaux dans lesquels l’idée de sanctuaire est une constante.
Le travail de Claude Alma s’articule également autour de la cosmophonie, soit la mise à contribution des éléments de l’univers et du vivant, dans des créations sonores qui s’apparentent à des compositions électroacoustiques. Field recordings, synthèse, captations et transcriptions diverses s’y côtoient, dans une diffusion spatialisée en multipoints.
Claude Alma privilégie par ailleurs dans ses réalisations la dimension vibratoire du son pour révéler l’imperceptible, voire l’inaudible ou l’invisible, comme des ondes neuronales, des vibrations stellaires ou des ondes radio. Ainsi, le medium son, tout en demeurant immatériel, permet de rendre perceptibles des phénomènes relevant de l’immatérialité. Claude Alma imagine et conçoit alors des dispositifs qui mettent en vibration des matériaux simples (eau, sable très fin, filin de cuivre...), qui défient les éléments et les lois de la gravité, et à travers lesquels le son devient image et lumière.
Il a déjà travaillé avec des chercheurs dans le domaine des neurosciences, de la botanique, de l’ornitologie, de l’entomologie, et surtout dans le domaine de l’astrophysique. Claude Alma collabore tout particulièrement et depuis plusieurs années avec Philippe Zarka (directeur de recherche à l’Observatoire de Paris et directeur adjoint de la station de radioastronomie de Nançay) pour produire des créations sur la base de transcriptions sonores d’ondes radio émises par des astres.
L’écoute du ciel a la prédilection de la quête artistique de Claude Alma mais il élargit ses recherches à l’ensemble des phénomènes ondulatoires et vibratoires.
Il cherche à initier une poétique des rapports Art/Sciences, sur les traces de Virginia Woolf, dont l’extrait suivant exprime l’essence de sa démarche :
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La démarche de Claude Alma s’articule autour de 3 axes :
L ‘axe originel de recherche de Claude Alma réside en la création de conditions d’écoute singulières. Pour ce faire, il a conçu et réalisé des modules architecturaux, sorte d’auditoriums transitoires ou pavillons sonores. La configuration et le dispositif de ces modules sont adaptés spécifiquement au type et à l’origine des sons diffusés.
La notion de refuge, d’espace protégé, soustrait aux « affaires terrestres », à la fois ouvert et intime y est très présente et le conduit à mener des projets environnementaux dans lesquels l’idée de sanctuaire est une constante.
Le travail de Claude Alma s’articule également autour de la cosmophonie, soit la mise à contribution des éléments de l’univers et du vivant, dans des créations sonores qui s’apparentent à des compositions électroacoustiques. Field recordings, synthèse, captations et transcriptions diverses s’y côtoient, dans une diffusion spatialisée en multipoints.
Claude Alma privilégie par ailleurs dans ses réalisations la dimension vibratoire du son pour révéler l’imperceptible, voire l’inaudible ou l’invisible, comme des ondes neuronales, des vibrations stellaires ou des ondes radio. Ainsi, le medium son, tout en demeurant immatériel, permet de rendre perceptibles des phénomènes relevant de l’immatérialité. Claude Alma imagine et conçoit alors des dispositifs qui mettent en vibration des matériaux simples (eau, sable très fin, filin de cuivre...), qui défient les éléments et les lois de la gravité, et à travers lesquels le son devient image et lumière.
Il a déjà travaillé avec des chercheurs dans le domaine des neurosciences, de la botanique, de l’ornitologie, de l’entomologie, et surtout dans le domaine de l’astrophysique. Claude Alma collabore tout particulièrement et depuis plusieurs années avec Philippe Zarka (directeur de recherche à l’Observatoire de Paris et directeur adjoint de la station de radioastronomie de Nançay) pour produire des créations sur la base de transcriptions sonores d’ondes radio émises par des astres.
L’écoute du ciel a la prédilection de la quête artistique de Claude Alma mais il élargit ses recherches à l’ensemble des phénomènes ondulatoires et vibratoires.
Il cherche à initier une poétique des rapports Art/Sciences, sur les traces de Virginia Woolf, dont l’extrait suivant exprime l’essence de sa démarche :
"Mille voix prophétisent le désespoir. La science, disent-elles, a rendu la poésie impossible ; /.../ Il ne peut donc pas exister, jugent ces personnes, de relation entre le poète et l’époque actuelle. Mais ce sont évidemment des sottises. Ces accidents sont superficiels ; ils ne s’enfoncent pas assez loin pour détruire l’instinct le plus profond et le plus primitif, l’instinct du rythme. /.../ Tel est peut-être ton devoir - trouver la relation entre des choses qui paraissent incompatibles et ont pourtant une affinité mystérieuse...".
Virginia Woolf Lettre à un jeune poète 1932
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volumesonore@orange.fr
Virginia Woolf Lettre à un jeune poète 1932
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/Présentation
“ Concernant l’art, ce qui nous occupe ici, il conviendrait justement de cesser d’osciller, à l’instar des valses gouvernementales, entre volontés de « retour » à des œuvres réputées « populaires » parce que « belles », figuratives et commémoratives, donc ayant « du sens », et neutralisation ludico-décorative de tout parti pris.
Quelques tentatives subtiles, visitées au cours de pérégrinations urbaines, s’essayent à s’en écarter. Ainsi chez Felice Varini (dans ses décentrements anamorphiques, Paris, 2017), chez Philippe Ramette (lorsqu’il fait un Pas de côté à Nantes, 2018), chez Bernard Calet (avec Ailleurs, Neuil-les-Aubiers, 2013) ou chez Claude Alma avec son Vol-Tige (2020), en métaphore de guerre et d’écologie, dans les jardins de Candé. Ce dernier travail a du moins le mérite de ne pas décliner une écologie à bon compte, puisqu’il met à contribution des correspondances entre l’Univers (sons captés), le vivant (le vol des oiseaux), les éclats des guerres interhumaines et les écrits de Virgile Novarina. ”
Christian Ruby Circumnavigation en art public à l’ère démocratique
Christian Ruby Circumnavigation en art public à l’ère démocratique
p.46-47 éd. Naufragés éphémères 2021
/Sélection d’œuvres
/Vidéo