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Jeanne Cardinal
Née à Paris en 1990, Jeanne Cardinal vit à Tours et travaille aux Ateliers de la Morinerie à Saint Pierre-des-Corps. Artiste plasticienne, elle explore tous les supports de création et expose des œuvres sculpturales ou des installations d’objets reliés à l’univers domestique de l’ordre de l’intime.
C’est dans un état d’esprit ludique que Jeanne Cardinal questionne les pratiques humaines à travers l’emploi d’objets et de signes présents dans le quotidien. Pour ce faire, l’espace d’exposition est investi d’objets, chinés en brocantes ou en recycleries ; il devient à ce moment là le support des collages tridimensionnels de l’artiste. Les objets, dessins, collages et céramiques, constituent un vocabulaire plastique qu’elle déploie dans un récit jouant avec les ambiguïtés de la perception.
Après sa Prépa en Arts Appliqués à l’Ecole de Condé de Paris, Jeanne intègre un BTS de Conceptrice en Art et Industrie de la Céramique en alternance entre Limoges et Saint Amand-en-Puisaye en 2011. Elle s’engage ensuite dans un cursus Beaux Arts à l’ENSAD Limoges et part en Chine à Yuan pour un cycle d’ateliers photos avec une classe chinoise. Elle montre alors son travail au Festival International de la Photographie de Pingyao. En 2018, elle finalise sa formation en obtenant un DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) avec les félicitations du jury.
Après son diplôme, Jeanne Cardinal est sélectionnée pour représenter l’ENSAD Limoges à la Biennale d’Art Contemporain de Mulhouse. En 2019 elle remporte le Prix de la Jeune Création de l’Atelier Blanc - Centre d’Art Contemporain de Villefranche-de-Rouergue. L’artiste s’engage alors dans plusieurs temps de résidences. Elle a notamment été invitée en 2020 au Moulin des Arts - Centre d’Art de Saint Rémy pour une résidence d’un mois, puis par l’association Mode d’Emploi pour une résidence de 3 mois à l’Octroi de Tours, Egalement elle a réalisé une résidence de production photo à l’ENSAD Limoges en 2021 et une résidence de création de 3 mois à l’H du Siège - Centre d’Art de Valenciennes en 2022.
L’artiste intègre les Ateliers de la Morinerie à Tours à la suite d’une résidence faite en son sein. Dans le cadre de l’Été culturel, dispositif de soutien à l’éducation artistique et culturelle porté par la DRAC CentreVal-de-Loire, elle s’investit dans une résidence-mission d’un mois avec la Maison de la Jeunesse de Saint Pierre-des-Corps. Elle enseigne les arts plastiques durant 6 mois au Collège Léonard de Vinci de Tours. En 2023 elle est sélectionnée pour participer au programme de mentorat féminin Affranchi.es! en Région CentreVal-de-Loire durant 1 an. Récemment, son travail porte sur la création de performances graphiques et sonores collaboratives, notamment visibles lors de sa dernière exposition personnelle à la Collégiale Saint-Mexme de Chinon en 2023 (commissariat Cindy Daguenet).
Jeanne Cardinal est membre active de l’association AtMo (Association des Ateliers de la Morinerie) et pilote de projet AtMovie : invitation de réalisateurs pour des projections de vidéos dans les espaces de la Morinerie. Elle vient de rejoindre Documents D’Artistes CentreVal-de-Loire (1ère édition en 2024) et participe actuellement à l’exposition collective Tendres Mirages à l’Usine Utopik - Centre de Création Contemporaine (Normandie).
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cardinaljeanne@gmail.com
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Association Substance Soleil
C’est dans un état d’esprit ludique que Jeanne Cardinal questionne les pratiques humaines à travers l’emploi d’objets et de signes présents dans le quotidien. Pour ce faire, l’espace d’exposition est investi d’objets, chinés en brocantes ou en recycleries ; il devient à ce moment là le support des collages tridimensionnels de l’artiste. Les objets, dessins, collages et céramiques, constituent un vocabulaire plastique qu’elle déploie dans un récit jouant avec les ambiguïtés de la perception.
Après sa Prépa en Arts Appliqués à l’Ecole de Condé de Paris, Jeanne intègre un BTS de Conceptrice en Art et Industrie de la Céramique en alternance entre Limoges et Saint Amand-en-Puisaye en 2011. Elle s’engage ensuite dans un cursus Beaux Arts à l’ENSAD Limoges et part en Chine à Yuan pour un cycle d’ateliers photos avec une classe chinoise. Elle montre alors son travail au Festival International de la Photographie de Pingyao. En 2018, elle finalise sa formation en obtenant un DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) avec les félicitations du jury.
Après son diplôme, Jeanne Cardinal est sélectionnée pour représenter l’ENSAD Limoges à la Biennale d’Art Contemporain de Mulhouse. En 2019 elle remporte le Prix de la Jeune Création de l’Atelier Blanc - Centre d’Art Contemporain de Villefranche-de-Rouergue. L’artiste s’engage alors dans plusieurs temps de résidences. Elle a notamment été invitée en 2020 au Moulin des Arts - Centre d’Art de Saint Rémy pour une résidence d’un mois, puis par l’association Mode d’Emploi pour une résidence de 3 mois à l’Octroi de Tours, Egalement elle a réalisé une résidence de production photo à l’ENSAD Limoges en 2021 et une résidence de création de 3 mois à l’H du Siège - Centre d’Art de Valenciennes en 2022.
L’artiste intègre les Ateliers de la Morinerie à Tours à la suite d’une résidence faite en son sein. Dans le cadre de l’Été culturel, dispositif de soutien à l’éducation artistique et culturelle porté par la DRAC CentreVal-de-Loire, elle s’investit dans une résidence-mission d’un mois avec la Maison de la Jeunesse de Saint Pierre-des-Corps. Elle enseigne les arts plastiques durant 6 mois au Collège Léonard de Vinci de Tours. En 2023 elle est sélectionnée pour participer au programme de mentorat féminin Affranchi.es! en Région CentreVal-de-Loire durant 1 an. Récemment, son travail porte sur la création de performances graphiques et sonores collaboratives, notamment visibles lors de sa dernière exposition personnelle à la Collégiale Saint-Mexme de Chinon en 2023 (commissariat Cindy Daguenet).
Jeanne Cardinal est membre active de l’association AtMo (Association des Ateliers de la Morinerie) et pilote de projet AtMovie : invitation de réalisateurs pour des projections de vidéos dans les espaces de la Morinerie. Elle vient de rejoindre Documents D’Artistes CentreVal-de-Loire (1ère édition en 2024) et participe actuellement à l’exposition collective Tendres Mirages à l’Usine Utopik - Centre de Création Contemporaine (Normandie).
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/Présentation
Où les lubies de l’esprit se réalisent, finissent les processus rationnels et commencent ceux du rêve. Mes pratiques du collage et de l’installation assemblent couleurs Pop, motifs décoratifs, accessoires en tous genres et influences du design Memphis. Je tisse un langage poétique en collages qui me permet d’interroger librement la réalité et l’apparence des choses. Ce contexte de rencontre d’images abolit les ordres de grandeur et la nature des matières pour favoriser des relations en apesanteur. Dans ma démarche, les petits papiers découpés deviennent des installations où se déploie le jeu des miroirs déformants de l’époque : on y rencontre des théâtres-paysages, des objets célestes et des "abstractions narratives".
Suivant une logique de réemploi en sculpture, l’objet se retrouve privé de contexte et de fonction, déréalisé, le banal apparaît sublimé et l’envers des formes se révèle afin de perturber les structures de nos réalités domestiques. C’est le fait de nommer qui fait basculer la perception. Si « tous les objets sont à la fois des supports de relation et de communication, les poteaux indicateurs de nos rêves, avoués ou secrets, et des outils pour assimiler le monde », comme le signale Serge Tisseron dans - Comment l'esprit vient aux objets -, ils sont alors porteurs d’un potentiel d’évocation latent. Ces évocations sont comme mises en sommeil dans la vie quotidienne et ne s’imposent que dans des circonstances exceptionnelles. En jouant avec les échelles, la combinaison des formes, le détournement et la métamorphose des matières, je mets en scène des situations réversibles. Déambulant dans ces atmosphères insolites, le regardeur se prend à rechercher la règle du jeu, voire la notice d’assemblage.
Suivant une logique de réemploi en sculpture, l’objet se retrouve privé de contexte et de fonction, déréalisé, le banal apparaît sublimé et l’envers des formes se révèle afin de perturber les structures de nos réalités domestiques. C’est le fait de nommer qui fait basculer la perception. Si « tous les objets sont à la fois des supports de relation et de communication, les poteaux indicateurs de nos rêves, avoués ou secrets, et des outils pour assimiler le monde », comme le signale Serge Tisseron dans - Comment l'esprit vient aux objets -, ils sont alors porteurs d’un potentiel d’évocation latent. Ces évocations sont comme mises en sommeil dans la vie quotidienne et ne s’imposent que dans des circonstances exceptionnelles. En jouant avec les échelles, la combinaison des formes, le détournement et la métamorphose des matières, je mets en scène des situations réversibles. Déambulant dans ces atmosphères insolites, le regardeur se prend à rechercher la règle du jeu, voire la notice d’assemblage.
/Sélection d’œuvres
/Vidéo