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Josselyn David
Né en 1997 à Orléans (France), je vis à Tours et dispose d’un espace de travail aux Ateliers de la Morinerie, à Saint‑Pierre‑des‑Corps.
J’obtiens mon Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique avec les félicitations du jury à l’École Supérieure d’Art et de Design TALM‑Tours en 2021. Pendant ma formation, je suis l’assistant d’artistes comme Peter Briggs, Olivier de Sagazan, Vincent Ganivet et Vivien Roubaud. Après ma sortie d’école, mon travail s’est poursuivi à l’atelier à travers diverses résidences de recherche/création. J’ai notamment participé au dispositif Les affluentes, en partenariat avec le CCCOD, l’ESAD TALM-Tours et les Ateliers de la Morinerie, ainsi qu’à la résidence Booster portée par la structure tourangelle Mode d’emploi.
En 2022, je suis exposé par le centre d’art l’Ar[T]senal dans le cadre de l’exposition Apparitions 2022 à l’Hôtel Dieu (Dreux). J’ai ainsi pu développer et animer un atelier autour de ma pratique, à destination des jeunes publics et des familles.
Depuis 2020, j’ai cofondé le collectif Bruit Contemporain, qui entend porter des actions de valorisation et de sensibilisation à la création contemporaine à travers la production et la diffusion d’événements et de dispositifs transversaux et pluridisciplinaires.
Dans une même volonté d’échange et de partage, j’ai été chargé de médiation culturelle au Château du Plessis de novembre 2021 à août 2022. J’y ait rempli des missions d’animation et de médiation culturelle, notamment auprès de publics empêchés et éloignés du secteur culturel.
En 2023, je deviens également membre du membre du conseil d’administration et co-trésorier du réseau devenir.art - réseau des arts visuels en Centre-Val de Loire.
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josselyn.david.contact@gmail.com
︎ Instagram
︎ Site web
J’obtiens mon Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique avec les félicitations du jury à l’École Supérieure d’Art et de Design TALM‑Tours en 2021. Pendant ma formation, je suis l’assistant d’artistes comme Peter Briggs, Olivier de Sagazan, Vincent Ganivet et Vivien Roubaud. Après ma sortie d’école, mon travail s’est poursuivi à l’atelier à travers diverses résidences de recherche/création. J’ai notamment participé au dispositif Les affluentes, en partenariat avec le CCCOD, l’ESAD TALM-Tours et les Ateliers de la Morinerie, ainsi qu’à la résidence Booster portée par la structure tourangelle Mode d’emploi.
En 2022, je suis exposé par le centre d’art l’Ar[T]senal dans le cadre de l’exposition Apparitions 2022 à l’Hôtel Dieu (Dreux). J’ai ainsi pu développer et animer un atelier autour de ma pratique, à destination des jeunes publics et des familles.
Depuis 2020, j’ai cofondé le collectif Bruit Contemporain, qui entend porter des actions de valorisation et de sensibilisation à la création contemporaine à travers la production et la diffusion d’événements et de dispositifs transversaux et pluridisciplinaires.
Dans une même volonté d’échange et de partage, j’ai été chargé de médiation culturelle au Château du Plessis de novembre 2021 à août 2022. J’y ait rempli des missions d’animation et de médiation culturelle, notamment auprès de publics empêchés et éloignés du secteur culturel.
En 2023, je deviens également membre du membre du conseil d’administration et co-trésorier du réseau devenir.art - réseau des arts visuels en Centre-Val de Loire.
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/Présentation
Ma production se déploie à travers des œuvres performatives qui intègrent des dispositifs écoconçues en favorisant l’utilisation de matériaux recyclés. L’entrelacement de formes fabriquées et biomorphiques me permet de confronter le théâtre de l’Homme et celui de la nature. En explorant les concepts de cycle et de métamorphose, mon travail établit une approche sensible du monde. Le matériau devient alors l’élément constitutif d’une entité qui invite les spectateur·ice·s à remettre en question leurs représentations du réel et leur manière de l’habiter.
Durant quatre années, mes recherches se sont concentrées sur le Virus de l’Immunodéficience Humaine (V.I.H.). Une thématique prédominante devenant autant source d’inspiration que d’introspection. L’émergence d’une nouvelle pandémie m’amène à présent à interroger nos responsabilités et notre impact environnemental. L’avènement de l’ère anthropocène, officialisée en 2016, nous contraint à reconnaître que la Terre n’est pas un décor inerte au service de l’espèce humaine. Ainsi, mon travail se tourne vers les huit limites planétaires, définies en 2009 et réévaluées en 2023, représentant les processus qui régulent la stabilité du système terrestre. Aujourd’hui, sept d’entre elles sont dépassées. Face à ces données, j’ai entamé une nouvelle production questionnant les causes, liens et conséquences de chacune de ces limites. Loin d’un discours moralisateur, j’entends repositionner notre regard vers les processus intrinsèques au sein desquels nous vivons et agissons.
L’utilisation de matériaux comme la cire, la terre ou encore l’eau, a bouleversé mon rapport à l’œuvre, priorisant pour lors les caractéristiques d’une matière à sa forme en elle-même. Ceux-ci me permettent de composer un langage démontrant les évolutions, les transformations et les disparitions de la matière et d’un vivant silencieux. Mon travail invite ainsi à plonger dans le monde des choses pour mieux en saisir la réalité et en réécrire l’histoire.
Durant quatre années, mes recherches se sont concentrées sur le Virus de l’Immunodéficience Humaine (V.I.H.). Une thématique prédominante devenant autant source d’inspiration que d’introspection. L’émergence d’une nouvelle pandémie m’amène à présent à interroger nos responsabilités et notre impact environnemental. L’avènement de l’ère anthropocène, officialisée en 2016, nous contraint à reconnaître que la Terre n’est pas un décor inerte au service de l’espèce humaine. Ainsi, mon travail se tourne vers les huit limites planétaires, définies en 2009 et réévaluées en 2023, représentant les processus qui régulent la stabilité du système terrestre. Aujourd’hui, sept d’entre elles sont dépassées. Face à ces données, j’ai entamé une nouvelle production questionnant les causes, liens et conséquences de chacune de ces limites. Loin d’un discours moralisateur, j’entends repositionner notre regard vers les processus intrinsèques au sein desquels nous vivons et agissons.
L’utilisation de matériaux comme la cire, la terre ou encore l’eau, a bouleversé mon rapport à l’œuvre, priorisant pour lors les caractéristiques d’une matière à sa forme en elle-même. Ceux-ci me permettent de composer un langage démontrant les évolutions, les transformations et les disparitions de la matière et d’un vivant silencieux. Mon travail invite ainsi à plonger dans le monde des choses pour mieux en saisir la réalité et en réécrire l’histoire.
/Sélection d’œuvres
