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Träsch Basil

Après une formation de céramiste au lycée Renoir à Paris, un DNA mention Art en 2019 à l’ENSA de Limoges, un service civique dans une structure culturelle de Macédoine du nord et un DNSEP mention Sculpture-Espace-Société en 2023 à l’ESAD TALM-Tours, je suis actuellement en résidence aux Ateliers de La Morinerie au sein du dispositif « Les Affluentes ». En ce moment et jusqu’en septembre 2024, j’ai une pièce présentée au CCC OD de Tours dans le cadre de l’exposition collective « Sortir le travail de sa nuit ».

︎ basil.trasch@gmail.com
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/Présentation
Le projet artistique qui m’anime est de témoigner d’histoires qui sont liées, reliées, nouées, tissées au territoire dans lequel elles sont ancrées historiquement, culturellement, par un lieu, bâtiment ou espace public. Mon travail plastique questionne la mémoire, les narrations qui s’y rattachent, les frontières, la cartographie, la mise en réseau et l’altérité.
Pour révéler des histoires cachées, oubliées ou méconnues du patrimoine, je mets en œuvre une démarche d’enquête au travers de la collecte de témoignages et d’investigations archivistiques. Jusqu’à présent, elles ont concerné des sites sous tension, en Europe, en Russie, Allemagne et Kosovo, étapes d’un récent itinéraire qui m’a donné l'occasion d'appréhender l’histoire géopolitique contemporaine européenne. Aujourd’hui, elles se poursuivent à Saint-Pierre-Des-Corps. Mon observation de faits sociopolitiques, apparemment anodins ou mineurs, dans la façon dont ils se tissent au quotidien, guide mon travail artistique.
Pour appréhender plastiquement ces récits, je collecte, analyse, m’imprègne de documents, anciens ou contemporains, sélectionne des textes, des iconographies, en lien direct avec la question dont je souhaite témoigner. Ensuite, je confronte ces archives, les sélectionne, en effectue des tirages photographiques sur papier ou sur tissu qui deviennent la matière plastique avec laquelle je crée des tissages, des tapisseries. Pour cela, je découpe chaque impression en fines bandes, déconstruisant ainsi l’image, passant par une étape de mise en lambeaux des documents qui, métaphoriquement, renvoie à l’état de la mémoire quand des circonstances douloureuses l’ont déchirée, mise en pièces, morcelée. Ensuite, j’entrecroise ces bandes, en jouant sur le cadrage, les espacements, la pixellisation, les dégradés, dans un tissage où je façonne un graphisme qui vient révéler, soulever un questionnement. L’acte de tisser permet de rendre visible et tangible des narrations qu’on a voulu gommer ou oublier.



/Sélection d’œuvres



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